Travaux légers pour chaleur accablante

Nous avons unanimement décidé qu’il faisait trop chaud pour commencer les gros travaux ce weekend. Aucun intérêt à remplacer une toilette ou à installer un filtre sous l'évier lorsqu'il fait près de 40°C dans la bateau. Alors, nous en avons profité pour laver les coussins de cockpit et ceux du carré. Adieu années de crème solaire et d’eau salée! Je peux vous garantir que le savon Woolite a plus d’une corde à son arc. Il est particulièrement efficace pour votre Sunbrella incrusté de sel mesdames, pas seulement pour votre lingerie fine. Nous avions déjà lavé le dodger et le bimini de cette façon et, cette fois encore, nous sommes très impressionnés du résultat. Monsieur St-Onge nous en avait fait recommandation au printemps : « l’important, pour les toiles, c’est de prendre du savon doux sans détergent. » Message bien reçu et maintenant partagé!

Autre produit au banc d’essai, l’Australian Timber Oil de Cabot. En avril, nous avons sablé le teck du cockpit afin de remplacer le Cétole par de l’huile. Michel vous dirait que j’ai une allergie profonde au Cétole; psychologique, pas physique, tout de même. En gros, ça glisse comme ce n’est pas permis sur les bancs du cockpit et dès que ça commence à peler c’est la galle. Surtout que la seule solution est le sablage. M étant un voilier de production, l’épaisseur de teck dans le cockpit n’est pas infinie et je préfère frotter un peu plus souvent que de me retrouver avec un cockpit à refaire. Toutefois, l’huile de teck que nous avions appliquée en avril laissait déjà entrevoir du bois grisonnant par endroit. Ça peut avoir son charme sur de grandes surfaces, le teck naturel, mais sur M… bof. Disons que les cheveux gris, ça ne fait bien pas à tout le monde.

En appliquer à nouveau aurait été une solution simple, mais le produit d’Interlux laisse des coulisses jaunes sur le « gelcoat » lors des premières pluies après l’application et c’est horrible à nettoyer. Du moins, c’est notre expérience. Michel a donc déniché un produit utilisé par un marin du Texas qui n’avait que des bons mots sur sa durabilité aux rayons UV. Si c’est bon pour le Golf du Mexique, ça devrait faire l’affaire pour le sud! Après avoir visité cinq quincailleries différentes réparties entre Montréal, Napierville, Rouses Point et Plattsburgh, nous avons fini par trouver la perle rare : le petit format d’un litre, couleur naturel. Les contenants d’un gallon nous semblaient un peu extrêmes, surtout pour le rangement dans un coffre. Donc après quelques jours, nous sommes très heureux du résultat. Le fini est à peine lustré, sans être glissant, la couleur est équivalente à celle de l’huile de teck et le produit semble pénétrer dans le bois et ne pas seulement rester en surface. Nous ferons un suivi dans quelques mois pour voir si les prétentions du manufacturier se seront avérées ou non. Mais pour l’instant, M a rajeuni de quelques années!

Du Woolite et une brosse douce, voilà c'est propre!
Banc d'essai pour l'Australian Timber Oil (C'est un jeux de mot... vous saisissez?)
Voici à quoi ressemble le pot tant convoité. En avant plan, le bois n'est pas encore traité.
Photo "avant" d'une rampe de la descente fraichement sablée. J'ai oublié de prendre l"après"... à suivre. 

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